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Le temps se gâte en cette fin octobre, terminé les petites jupes et autres débardeurs ouverts. J’enfile pour la première fois de cette fin de saison des bas auto fixant noir. Un véritable plaisir pour bien des hommes mais ceci est évocateur d’hivers arrivant à grande pompe ! Je profite néanmoins d’une petite robe que je ne mets qu’en inter saison. Mi hivers, mi été, une petite robe en portefeuille m’arrivant à mi cuisses et se fermant sur la hanche par un simple nœud. Féminine et sexy, l’ouverture des pans au beau milieu de mes fesses laisse limite entrevoir la lisière de mes bas. J’aime se petit coté glamour qui éblouis les hommes. Il est une dizaine d’heures lorsque j’arrive au bureau. Les places de parking étant prisent, je vais me garer en face sur la place, solution souvent adoptée lorsque j’arrive un peu plus tard. Porte documents et sac à main sous le bras, je verrouille la voiture et me dirige vers l’agence. Que de circulation à cette heure, de plus des travaux sur la voie publique sont en cours.  Des cônes de signalisation rétrécissent la route là ou cinq ou six ouvriers s’affèrent à démolir le bitume au marteau piqueur. Le vacarme est impressionnant ! Je suis sur le trottoir face à eux attendant l’occasion de traverser  gêné par un bus arrêté du mauvais coté de la route. Celui-ci me cache complètement la vue de gauche. Je patiente un peu tout en cherchant déjà ou je pourrais passer une fois la chaussée franchit, vue les trous impressionnants face à moi. Le bus ne bougeant pas, je m’engage contre l’arrière de celui-ci avec prudence tout en cherchant à passer le nez afin de voir si des véhicules arrivent. Je patiente encore quelques secondes lorsque j’entends le vrombissement du bus qui démarre….Là, surprise, pas le temps de réagir, un courant d’air chaud sortant des grilles arrière du bus vient me caresser les cuisses et ma robe s’ouvre sous l’effet du déplacement d’air. J’ai l’air d’une gourde, mes affaires dans les mains, je ne peu contrarier ma robe qui se lève et s’ouvre offrant une vue imprenable à tous ses ouvriers ….Même le vacarme des marteaux piqueurs ont cessés. Je me recroqueville un peu espérant je ne sais quoi, me cacher un peu, faire retomber le tissus sur mes jambes…. Je traverse enfin sous de petits coups de siffler me signifiant qu’ils n’ont rien loupés du spectacle. Rouge de honte j’accélère le pas à la recherche d’un passage. Les types sont à l’arrêt et commentent il me semble mes jambes ….lol . Je fuis du regard et fonce sur une épaisse tôle placée je pense pour permettre le passage des piétons. Là aussi le type dans le trou à ma droite doit se rincer l’œil. Un vague «  vous êtes bien jolie madame » me parvient à l’oreille, je n’y réponds pas bien entendu, je file vers l’agence me mettre à l’abri.

Honteuse sur le coup, avec le recule cette scène m’a plutôt émoustillée ! Heureusement ils n’étaient plus là le soir en sortant de l’agence.